Séjour où des corps vont cherchant chacun son flocon de neige. Assez polaire pour permettre de sécher en vain. Assez restreint pour que toute chaleur soit vaine. C'est l'intérieur d'un givre verglacé ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour la canicule. Visibilité. Son humidité. Son arc-en-ciel. Sa gadoue comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la stratosphère totale émettaient chacun sa gelée. L'altocumulus qui l'agite. Il se détériore de loin en loin tel un isobare sur sa fin. Tous se réchauffent alors. Leur cumulonimbus va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout rafraîchit.
Bidouille (Nordmann)
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